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rosé boulard

  • Noël avant noël

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    Des potes, des bulles, des blagues (les miennes toujours très drôles..); à chaque fois que je reviens faire une dégust à Goutonsvoir Paname, je retrouve l'ambiance inimitable du club et je suis ému (si, si..) de voir perdurer cet état d'esprit 12 ans après nos premières soirées. Grosses pensées au bouffeur de caribou, au breton et à notre barbu préféré...

    Bon on commence cette soirée Champagne par des......rouges ! 2 pépites à l'aveugle :Le Graves du Clos 19 Bis. Notre Sébounet m'avait déjà fait découvrir le Sauternes de Vincent Quirac (voir ici). Nez friand, bouche charnue sur les fruits rouges. Une belle astringence et une touche mentholée en fin de bouche. Un très beau Graves, très friand. On poursuit avec le Beaujolais Nouveau 2013 de P-H. Thillardon. Et là vous vous dîtes: "un nouveau derrière un Graves, ils sont maboules ces types". On remercie juste notre hôte qui s'est mélangé les pinceaux et a interverti les deux boutanches. Du coup, le nez parait un peu dur avec des notes animales qui incommodent les âmes sensibles (moi j'aime bien..). Par contre, la bouche est très friande avec des notes de fruits rouges et un côté calcaire un fin de bouche. On est surpris par le volume du vin, assez impressionnant pour un BN. En tout cas, gros plaisir !

    Après, on s'attaque aux bulles de Champagnie...On commence par un vigneron que l'on commence à bien connaître : Francis Boulard, avec son Rosé extra-brut. Nez gourmand sur les fruits rouges, bouche vineuse là aussi marquée par les fruits rouges mais aussi des épices. Un très beau rosé de gastronomie. On poursuit par une bouteille habituée de nos dégustations : Jacquesson 737. Nez brioché, bouche vive sur les fruits secs. J'ai toujours adoré le coté "gourmand" de cette cuvée. On enchaine avec un vin plus ciselé : Tarlant Zéro, nez vif sur la pommes puis évoluant sur les agrumes. Bouche tranchante pleine de vivacité. On change vraiment de registre par rapport à 737. Il y a un coté plus droit, plus minéral. Du gras en fin de bouche et une belle longueur. Un très beau champagne plein de finesse.

    Vin suivant à l'aveugle. Je sens le piège. Sensation de résiduel au nez, la bouche a, pour moi, peu d'intérêt, c'est pataud, ça manque de vivacité (surdosage) et c'est même désagréable un fin de bouche, ça fait penser à un mauvais mousseux. Et bien non , c'est un champagne, Canard-Duchêne brut authentic. Certains ont aimé, d'autres (dont moi) ont détesté. Heureusement qu'on a goûté ça à l'aveugle, sinon on aurait encore dit que j'avais trop de préjugés....

    Allez on passe vite à la suite. 2ème Jacquesson de la soirée : le 2002. Nez brioché avec des notes de fruits secs. La bouche est ample, onctueuse, complexe mais garde une certaine fraicheur. On part sur les fruits secs puis des notes de tapisseries. Le bois est présent sans être gênant. Là, c'est unanimité totale, un grand , grand champagne alliant gourmandise et complexité. Sublime !

    Encore une bouteille à l'aveugle à suivre. Encore un piège?? Visiblement non, le nez est gourmand, riche, des arômes de crème pâtissière et de fruits secs, c'est prometteur. Mais en bouche, c'est  l'affreuse déception : pas d'arômes, la bulle s'estompe très vite, c'est asséchant et même désagréable en fin de bouche (avis pas partagé par Seb). On vire le cache, et là horreur il s'agit d'une Jacquesson 1997 (achetée dans mon dos par ma dulcinée..). Là on s'interroge, comment expliquer une telle différence ? Vin à bout de souffle ? Pour moi la bouteille a clairement un défaut. En tout cas, grosse déception !

    Allez on enchaine pour se remettre de ces émotions, un Grand Cru 1996 de Pierre Moncuit. Et bien ça part mal, des arômes de champignons (bouchon pour certains) et un nez très monolithique. Mais cette impression s'estompe vite des arômes assez vifs d 'agrumes arrivent. La bouche est dense avec du gras. Des arômes de fruits secs. De la vivacité et une belle longueur. On est sous le charme de ce 100% chardonnay !

    Allez on termine les bulles sur L'Exquise de maître Selosse. La plupart du temps quand on attends avec impatience une bouteille, on est souvent déçu... Et bien là, pas du tout, quel bonheur ! Un nez de pâtisserie, une pointe d'exotisme, une touche de résiduels, c'est divin et ça donne envie de le mettre en bouche tout de suite. Les bulles sont fines presque évanescentes, on part sur des notes de brioches, de raisins. C'est vineux, onctueux, gras en fin de bouche avec une touche saline. Un champagne hors norme, alliant finesse, gourmandise et complexité.

    Difficile de passer après un tel monstre. On enchaine sur un Maury Blanc de la Preceptorie de Centernach 2008. Le nez est assez discret avec des notes de tabac et d'alcool fort. La bouche est marquée par les arômes de miel, de fruits blancs et d'eau de vie. Un beau vin mais qui n'est pas aussi explosif que le maury rouge de la même maison. Allez une dernière,  pour la route, une surprise dénichée par Seb : Muscat du Cap Corse du domaine Giudicelli 2012 élevé en solera. Nez marqué par la noix mais surtout par l'alcool. la bouche est sur les mêmes arômes. ce n'est pas désagréable mais ça manque clairement de vivacité. Certains ont apprécié, moi je ne suis pas fan !

  • ESTIVALES 2012

    Des estivales réduites cette année avec un Québecois qui préfère profiter de l'été indien à Montréal (on le comprend le bougre) et un breton aux "abonnés absents". Mais notre Sébounet national était fidèle au poste et une recrue de choix avec un immense rugbyman en fin de carrière à Bezons (ça fait rêver..). Toujours le même principe : des visites la journée dans les vignes ( Pithon, Ménard, Chabirand, Tard et Mourat cette année) et le soir dégustations à l'aveugle de quelques divins (ou pas..) nectars !

    graillot,cornas tardieu,le cèdre,viret,colonnades,mas jullien 2000,trimbach,arbois pupillin 2000,overnoy

    Bon on avait été emballé par les aveugles des estivales 2011 avec quelques monstres ( Cos d'Estournel, Clos des Papes, Climens, Montcalmes...et j'en passe et j'en passe.. Retrouver ICI les boutanches 2011). Cette année, il faut l'avouer pas de monstre, pas d'énorme truc à retourner le palais mais une qualité d'ensemble toujours aussi impressionnante et toujours autant de plaisir à partager ces bouteilles entre potes.

    Alors nos coups de coeur de ce "millésime" :

    - Deux syrah (Graillot et Tardieu) totalement différentes mais qui apportent, chacune dans  leur registre, un pur plaisir. Le Cornas de Tardieu est très classieux, profond. Le Crozes de Graillot est plus sauvage, plus gourmand. On a adoré !

    - Deux savagnins : Un vin jaune très exhubérant et avouons le une jolie surprise (Rolet) et un savagnin dense, énorme matière, finale impressionnante, bref un grand, grand vin  (Overnoy-Houillon).

    - 3 grands rouges du sud. Un dans l'ouest, Le Cèdre taillé pour une grande garde, et deux dans l'est, avec Viret et un Jullien.

    - 2 très jolis Champagne extra-brut avec le Grand Cru Mailly de Francis Boulard et le Grande Reserve du domaine Dehours.

    - Un très joli Riesling de Kientzler, vif et racé.

    - Et un superbe tour de france de liquoreux et VDN avec trois habitués de nos dégusts : Mas Amiel, Menard et Rousset Peyraguey. Trois superbes vins !

    Cette année, le titre de vin de débat a été attibué à  (roulements de tambours...) : La Pialade 2006 de chez Rayas. Un côtes du Rhône étonnant de fluidité. je l'ai trouvé vraiment très beau, les autres sont restés bien plus mesurés.

    Bon passons aux deux déceptions : le Pinot Gris de chez Trimbach, un peu mou et surtout le Spécial Cuvée de Bollinger (surtout n'en parlez plus à Seb!) très terne et surtout un rapport qualité/prix peu acceptable !

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    Fallait pas l'énerver !!!!

    La liste des vins ICI. Pour des commentaires moins pointus et avec un parti pris non dissimulé c'est par ICI.

    Bien sur rencard l'année prochaine avec les deux gars qui, on va l'avouer, nous ont quand même un peu manqués pendant ces trois jours !