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  • Round 3

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     Dernière soirée avec la famille Charlemagne (ouf!). Bon sans  atteindre le niveau de la soirée précédente, on a bu quand même très bon. On commence avec une petite pépite d'un jeune vigneron découvert au salon angevins cet hiver. La Pépette de Stéphane Przezdziecki, des bulles en gamay tout en douceur. C'est frais, minéral, gourmand; on part sur la fraise et des petits fruits rouges. Un apéro 100% plaisir !

    On passe ensuite à la Cuvée Delphine 2007 du grand Jean-Michel Stéphan. Bon le viognier et moi (nous pourrais-je même dire) ça fait deux. Mais là, le vin est gras, structuré  et soutenu par une très belle acidité.  Le nez marqué par un côté animal, devient plus minéral à l'aération. Une splendide expression du viognier.

     On va faire vite sur le vin suivant, Hermitage 2005 de la cave de Tain. Des notes oxydatives au nez, une bouche empatante qui manque cruellement de fraicheur. C'est très décevant, mais est-ce une surprise ?

    On se rattrape vite avec ce Viré-Clissé 2011 du domaine de la Quintaine. Un joli nez floral avec beaucoup de fraicheur, une bouche tranchante sur les agrumes et la minéralité. Un joli vin qui surclasse le précédent.

    On change complètement de registre avec ce Gewurztraminer VT Bildostoecklé 98 de Schueller. Le nez est magnifique sur la rose, subtil et profond. Les résiduels en bouche sont évanescents avec quelques sensations exotiques mais surtout, et toujours, une rose entêtante. Le résiduel est à peine perceptible en fin de bouche, on a presque l'impression d'avoir un sec dans le verre. Un superbe vin, long, complexe, patiné par le temps.

    On était un peu dubitatif sur le passage sur un rouge derrière. Mais en fait aucun problème, ce Beaune 1er cru les Aigrots de Sebastien Magnien a tenu parfaitement la route. Un beau nez toasté, c'est profond et ça donne soif direct. La bouche est subtile, dotée d'une belle astringence. Des fruits rouges, une sensation très légère de bois, c'est complexe et très plaisant. Un  vin qui devrait sans aucun doute tenir dans le temps mais qui apporte déjà beaucoup de plaisir. Un domaine à suivre !

    Et on fini sur un de nos vignerons chouchous. Ce Sauternes Réserve 2000 de Rousset-Peyraguey est un pur délice. Des notes de rhum et d'épices au nez, la bouche est ample sur les agrumes confits, le miel et les épices. Malgré des résiduels élevés, la fin de bouche garde de la fraicheur. Encore une magnifique réussite d'Alain Dejean !

     

  • Round 2 :la nature ça vous gagne !

    Bon pour moi, y a pas photo : la meilleure des 3 soirées ! 7 vins "nature", est-ce l'explication???

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    On commence par une bulle (comme d'hab quoi), le Triple Zero de Jacky Blot. En général je suis assez friand de la production de ce vigneron ( souvenir d'avoir passé un très bon moment  avec lui à Groslay) mais j'avoue que ça bulle ne m'a jamais transporté. Et encore une fois, c'est le cas. Quelques notes de pommes au nez, une bouche avec une jolie matière et de la fraîcheur mais pas de réel plaisir. C'est pas mauvais, loin de là, mais il manque quelque chose.

    On enchaîne par un de nos vignerons "fétiches" : le grand Marcel Richaud, mais pour une fois avec son cairanne blanc (2011). Le nez est un peu bizarre : fleurs, miel mais aussi levure. La bouche est puissante mais l'alcool prend le dessus sur les arômes. Bon pour moi, c'est pas prêt du tout.

    Allez are you ready???  Un fantastique tour de France, on part du Saumurois pour finir dans le Sauternais  en passant par l'Ardêche, la Vendée et le Vaucluse. 5 vins éblouissants ! On comme par le saumur blanc Les salles Martins 2008 d'Antoine Sanzay. Une magistrale interprétation du chenin, des arômes de miel et d'exotisme qui évoquent un moelleux. Mais la bouche est sêche sur des saveurs d'agrumes et du fleurs blancs. C'est ample, gras. Vraiment très très bon.

    Allez cap à l'est, direction l'Ardêche avec ce Petit Merle Ardêchois (z'avez compris le jeu de mots??) du grand Hervé Souhaut. Le nez est très friand sur les fruits rouges et des baies sauvages, ça donne soif direct. Même sensation en bouche mais avec une complexité et une puissance étonnante. C'est surprenant, une sorte de vin de soif doté d'une grosse longueur. Gros plaisir !

    Retour en Loire, en Vendée plus précisemment, avec ce Poiré 2004 du Domaine Saint Nicolas.  L'année dernière, le père Michon nous avait bluffé avec son pinot noir Grande pièce 2005 (voir ici). Bis répetita avec sa négrette. Nez sur les fruits rouges, légèrement toasté et sur le menthol. En bouche, l'équilibre est parfait, subtil mélange entre puissance,  fruité, acidité et maturité. La fin de bouche est marquée par les épices.  Tout simplement splendide !

    Retour dans le rhône avec ce Renaissance 2009 de chez Viret. Le nez est plus puissant, plus concentré avec beaucoup d'épices. Bouche très puissante, ça rigole pas au début puis le vin s'assagit deviens plus civilisé avec des épices et du zan en fin de bouche. La concentration est énorme mais cela reste frais. Une bouteille à attendre mais qui apporte déjà beaucoup de plaisir !

    Pour finir cap dans le Sauternais avec la découverte (pour moi) du domaine de Vincent Quirac et Clos 19 Bis. Un sauternes aérien, tout en finesse. Marqué par l'abricot au nez, la bouche est sensuelle avec des notes de vanille et de fruits confits. Fin de bouche complexe sur les fruits secs. Superbe boutanche là encore !