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Noël 2015

Le fameux kestabuànoël...

On commence par une tite soirée dans la belle-famille avec un beaujo nouveau 2015 du domaine des Côtes de la Molière servi à l'aveugle. La robe est profonde pour un primeur, des arômes de fruits rouges mûrs au nez et une bouche suave, gourmande avec une finale épicée. Je trouve le vin réjouissant et c'est partagé par la tablée. Tout le monde est bluffé que cela soit un Beaujolais. On enchaîne par un coteaux du Languedoc Cuvée Edouard du Domaine Croix Saint-Privat 2014. Nez de fruits mûrs compotés assez exubérant, bouche un peu fermée marquée par le bois.  On est pas sur le plaisir ressenti il y a quelques années, clairement à attendre. Sur le chocolat, on fini avec un Maury cuvée Aurélie De Abreu 2003 de la Preceptorie de Centernach qui procure un incroyable plaisir. Une grenache tout en douceur, sans agressivité et avec une pointe mentholée en fin de bouche. Superbe. 

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Direction plein sud pour la soirée suivante avec ce Pur Sang Syrah de la Croix de Saint Privat. Un nez très gourmand sur le cassis. La bouche est sauvage, légèrement perlante, puis on part sur des registres floraux. Très, très gourmand !

Un midi pluvieux?? T'ouvres un Menard et fini le cafard.... Un Brin de causette 2009, c'est acidulé, croquant, des fruits rouges, des épices, ça se boit tout seul, un vrai vin de potes ! 

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Sur la 1ère poularde de l'année, j'opte pour ces 2 blancs. Le Crozes Hermitage 2006 de chez Graillot, légèrement oxydée, se marie parfaitement bien avec le plat. On est sur un registre assez tendre au nez avec des notes de miel, la bouche est complexe avec des notes de fruits secs, de miel et une sensation de gras. Le vin plait beaucoup. Bon, je tente un petit Arbois Savagnin 2004 du Puff pour la suite mais rien n'y fait, personne n'accroche. Et pourtant, après un nez typique sur la noix, la bouche n'est pas spécialement marquée par l'oxydation, c'est frais presque aérien. L'accord avec la poularde aux morilles est top. Bref, j'ai fini tout seul la boutanche !  

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La Cuvée des Arpettes 2000 de Jean-Baptiste Senat, le genre de boutanche que tu retrouves au fond de ta cave, tu l'ouvres sans trop d'illusions et bim, c'est gorgé de fruits noirs, charnu, une superbe longueur sur les épices. Surprenant !

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Une comparaison spéciale pour le Breton, du 100 % muscat ramené par la sœur du Vaucluse. Le Muscat rosé 2014 du  domaine du Fenouillet  (muscat blanc/muscat rouge) offre un nez élégant sur les fruits rouges. La bouche part également sur les fruits rouges mais elle manque un peu de fraîcheur. Le domaine de Coyeux est une référence en Beaumes de Venise mais ce 2014 est marqué par l'alcool et le manque d'équilibre. Grosse déception ! (le domaine à changer de propriétaire).On termine par le domaine phare de l’appellation, domaine des Bernardins 2013. Un nez de fruits confits, une texture dense et une certaines puissance se dégage en bouche. A attendre encore.

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Soirée de Noël : Sur le foie gras, 2 boutanches : Les Charmilles de La Tour Blanche 2013 et Volupté 2010 du domaine des Herbauges. Tout le monde fond devant ce melon de bourgogne récolté tardivement. Il est vrai que c'est flatteur, doux sur des notes d'ananas confit. Bon, je préfère le côté plus tranchant du Sauternes avec une acidité bien marquée sur les agrumes. En tout cas, les 2 accords fonctionnent plutôt bien.

Sur les escargots, j'ai opté pour le Bourgogne 2013 du domaine Huber Verdereau. J'avais adoré l'Aligoté du même domaine et bien même plaisir avec cette bouteille, un vin ample, gras, avec des notes de fruits secs, vraiment top. En parallèle, j'ouvre un rosé pour belle-maman et bien sûr je ne peux m'empêcher de goûter ce Château Miraval (2013), qui a fait couler beaucoup d'encre (nommé rosé de l'année par Wine Spectator) . Bon, c'est indéniablement bien fait, c'est plaisant sur des petits fruits rouges et une belle acidité mais je ne me relèverais pas la nuit pour cette boutanche.

 On enchaîne avec la poularde aux morilles cuisinée par bibi. Je ne me décourage pas et je sors un Savagnin de Voile 2003 du domaine de La Tournelle. Miracle, la tante adore, elle me parle même de ses souvenirs de Vin Jaune...enfin. L'accord avec le plat est tout simplement extatique. Noix, curry, fruits secs et surtout une puissance tout en contrôle. Une vraie claque. Snif, c'était ma dernière. Comme une partie de la tablée réclamait du rouge (sur le fromage..grrrr), j'ai ouvert deux 2013. Un Crozes de chez Graillot et un Grand Vin de Reignac. Le Graillot est très typé syrah, la suie et la violette au nez, les fruits rouges en bouche. c'est charnu, gourmand. Une vraie réussite. Le Reignac n'a pas cette buvabilité, nez toasté puis ça part sur les fruits très mûrs, la bouche est intense sur les fruits rouges très mûrs. Bon le bois est là et bien là. Un peu fatiguant mais ça plait beaucoup.

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Quelques heures après, on repart avec un Monbazillac Les Pins 2012 de Chateau Tirecul La Gravière. Nez sur les agrumes confits. La bouche est plus exotique. Le résiduel est présent mais pas empâtant. Vraiment bien fait. On enchaîne par une découverte de la sœurette, le CDR blanc 2014 du Domaine des Bosquets. Un assemblage Grenache Blanc/Roussanne tout en fraîcheur. C'est complexe, gras avec des notes de miel et d'anis. Drôlement bon.

On passe aux rouges avec un Brezème Grand Chêne 2014 du Domaine Lombard. Le nez est toasté, vanillé, le bois est assez présent. La bouche est assez stricte, puissante et trop marquée par le bois. Ne se présente pas sous son meilleur jour. A attendre. La bouteille suivant était aussi à attendre et là elle commence à délivrer ses secrets. Ce Haut-Medoc Sociando Mallet 2005 est un pur délice. Le nez est charmant, sur des notes de cassis et de myrtilles, et des effluves de vanille. La bouche, si ferme il y a quelques années, est devenue suave, soyeuse. Et pourtant il y a une matière encore imposante. Un grand vin !

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Une petite douceur pour se remettre de ces agapes. Un Hommage du domaine des Bernardins. Ce muscat est atypique avec ses arômes pâtissiers, de raisins secs et de fruits secs. La bouche est gourmande, sur des notes de fruits confits et de fleurs blanches, pas très typée muscat pour le coup. Une jolie boutanche pour finir la soirée.

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On poursuit dans l'atypique avec ce Cabernet Franc du Domaine les Grandes Vignes, L'Aubinaie 2013. Pourquoi atypique ? 11° d'alcool, une bouche toute en fraîcheur sur la fraise. C'est fluide, léger et pourtant la longueur est là.  Un vrai vin de potes. 

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Les dernières bulles de l'année avec ce Grand Cru blanc de blanc de la maison Gosset. Un nez assez vif avec des touches florales. La bulle est assez présente en première bouche, des arômes de fruits secs et d'agrumes. C'est joli mais ça manque d'ampleur et de longueur. A 50€ la boutanche, on trouve bien mieux.....

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Une tite douceur pour poursuivre : la Crème de tête Barsac 2007 de Rousset-Peyraguey. Un nez sur l'ananas confit et l'encaustique, la texture de la bouche est splendide, riche, dense sur des notes exotiques et miellées. Et pourtant, il garde une certaine fraîcheur. Splendide comme d'hab.

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Un petit clin d’œil au libano-canadien et à la Charentes pour la dernière boutanche de l'année. Ce Pineau  cuvée Vincent 2011 du clos Ringeard développe des arômes de miel et de fruits confits. La bouche est riche; des notes de fruits blancs très mûrs en première bouche puis des arômes de pâtisseries et de fruits secs. Malgré l'onctuosité, le vin reste très digeste. Bravo Daniel !!

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