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SOIREE PIRATE - Page 2

  • 1ère pirate 2016

    Après les agapes de Noël et avant une petite diète salvatrice, direction Nantes pour une tite pirate chez le breton. Mais avant d'entrer dans son antre, passage à La Contre-Étiquette.

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    Le propriétaire des lieux, Renaud Combes vous accueille avec simplicité et gentillesse. La cave, pas très grande, regorge de pépites venant des 4 coins de France. Bon, on est dans le bio voire même dans le nature. D'ailleurs, sur les conseils de Renaud, j'opte pour des bulles de l'Aube bio, extra-brut et sans soufre (voir ci-dessous) et un petit Jurançon tardif de madame Hegoburu. Vraiment un chouette lieu, une sélection pointue et un caviste sympa et plus que compétent.

     

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    Allez on attaque la soirée avec Vie du Clos Massotte. Des notes de fruits rouges et d'épices, une bouche suave et en même temps intense, de la puissance mais aussi un coté aérien et léger. Bon j'avoue que je fais un petit tour de France à l'aveugle; en tout cas , c'est super bon et c'est l'essentiel. On passe ensuite avec la fameuse bulle de la Contre Etiquette, la cuvée Chloé de Vincent Couche (Pinot noir (66%) /Chardo (34%)). Un nez sur la brioche et les fruits frais puis, à l'aération, des notes beurrées. La bouche est ronde, charmante, gourmande. Une superbe découverte. On est tous sous le charme. On enchaîne avec l'"ovni" de la soirée, le Châteauneuf-du-pape Mas Saint-Louis 2011.  On est pas sur un CH9 bodybuldé qui veut en mettre plein la vue. La robe pourrait presque faire penser à un pinot noir, le nez est sur les fruits rouges et un boisé un peu trop présent à mon goût. La bouche est sur la finesse et l'élégance, des fruits rouges, un coté "garrigue" rappelle le sud en fin de bouche. Cette finesse est déstabilisante mais avec le breton, on est d'accord, c'est drôlement bon. Jean-Etienne ne partage pas notre avis. On poursuit avec un classique, le Palette Château Simone 2011 (en rouge). Nez assez puissant sur les fruits rouges. On retrouve ces fruits rouges en bouche accompagnés par des effluves de sous-bois et un léger côté fumé. L'ensemble est complexe, classe, harmonieux, un vrai plaisir. Je laisse le breton conclure : "avec Simone, on est jamais déçu..". Je ne vais pas le contredire.

    On commence les blancs avec Le Saule 2014 du domaine des Sablonnettes. Là, pas d'interrogation au nez, ça sent le ch'nin, des arômes de pommes et de miel peut être un léger coté oxydatif, ça donne soif. La bouche est splendide, du gras et de la tension. Gros plaisir. Sur la pâte persillée, je sors un Vouvray Haut Lieu 2005 de chez Huet en moelleux. Nez très classique sur le coing et la pêche mure. En bouche, le résiduel s'efface pour laisser place à une certaine finesse. On est plus sur un demi sec. L'ensemble nous laisse un peu perplexe, ça manque d'ampleur et la finale est un peu courte ( le vin se montre sous un meilleur jour le lendemain avec une concentration qui n'apparaissait pas à l'ouverture). On termine (enfin je croyais ça..) par un jurançon 2012  Marie Kattelin du Domaine de Souch. Un superbe nez sur l'abricot et l'ananas, la bouche, d'une vivacité étonnante, part sur les fruits mûrs exotique et le miel. Toujours un grand pied.

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    On se termine avec ce bourbon Eagle Rare. Nez vanillé, très bois, on s'attend à une "petite douceur" en bouche (vendu sous ces termes par la vendeuse). Et bien, pas du tout, c'est sec, tendu avec des notes de café et une finale herbacée. On est loin du côté tout doux du Elijah Craig mais on est plus sur la complexité des arômes.

     

     

  • Domaine de La Bonne Tonne

     Encore une belle découverte chez la Cave Se Rebiffe avec ce Beaujolais Domaine de La Tonne 2010.

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    Dégustation à l'aveugle totale (verre noir) proposée par madame. Nez gourmand sur les fruits rouges et les épices. La bouche est à la fois friande et charnue. Des arômes de fruits rouge mûrs et une finale épicée. Devant le regard admiratif de madame, je m'exclame "ça c'est un beaujolais !". Le domaine est en agriculture biologique depuis plus de 10 ans et travaille ses sols à la force animale. En tout cas , c'est un beau gamay sapide et équilibré.

     

  • Round 3

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     Dernière soirée avec la famille Charlemagne (ouf!). Bon sans  atteindre le niveau de la soirée précédente, on a bu quand même très bon. On commence avec une petite pépite d'un jeune vigneron découvert au salon angevins cet hiver. La Pépette de Stéphane Przezdziecki, des bulles en gamay tout en douceur. C'est frais, minéral, gourmand; on part sur la fraise et des petits fruits rouges. Un apéro 100% plaisir !

    On passe ensuite à la Cuvée Delphine 2007 du grand Jean-Michel Stéphan. Bon le viognier et moi (nous pourrais-je même dire) ça fait deux. Mais là, le vin est gras, structuré  et soutenu par une très belle acidité.  Le nez marqué par un côté animal, devient plus minéral à l'aération. Une splendide expression du viognier.

     On va faire vite sur le vin suivant, Hermitage 2005 de la cave de Tain. Des notes oxydatives au nez, une bouche empatante qui manque cruellement de fraicheur. C'est très décevant, mais est-ce une surprise ?

    On se rattrape vite avec ce Viré-Clissé 2011 du domaine de la Quintaine. Un joli nez floral avec beaucoup de fraicheur, une bouche tranchante sur les agrumes et la minéralité. Un joli vin qui surclasse le précédent.

    On change complètement de registre avec ce Gewurztraminer VT Bildostoecklé 98 de Schueller. Le nez est magnifique sur la rose, subtil et profond. Les résiduels en bouche sont évanescents avec quelques sensations exotiques mais surtout, et toujours, une rose entêtante. Le résiduel est à peine perceptible en fin de bouche, on a presque l'impression d'avoir un sec dans le verre. Un superbe vin, long, complexe, patiné par le temps.

    On était un peu dubitatif sur le passage sur un rouge derrière. Mais en fait aucun problème, ce Beaune 1er cru les Aigrots de Sebastien Magnien a tenu parfaitement la route. Un beau nez toasté, c'est profond et ça donne soif direct. La bouche est subtile, dotée d'une belle astringence. Des fruits rouges, une sensation très légère de bois, c'est complexe et très plaisant. Un  vin qui devrait sans aucun doute tenir dans le temps mais qui apporte déjà beaucoup de plaisir. Un domaine à suivre !

    Et on fini sur un de nos vignerons chouchous. Ce Sauternes Réserve 2000 de Rousset-Peyraguey est un pur délice. Des notes de rhum et d'épices au nez, la bouche est ample sur les agrumes confits, le miel et les épices. Malgré des résiduels élevés, la fin de bouche garde de la fraicheur. Encore une magnifique réussite d'Alain Dejean !