UA-34917037-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pas à l'aveugle - Page 7

  • L'été en pente douce

    IMG_0974.PNG

    On va commencer à rentrer dans ma période préférée. Presque plus de vacanciers, plages désertées, éclairages de fin d'été, bref une rentrée sans réellement l'impression d'y être ! Le moment idéal pour faire un petit bilan de cet été compliqué (forte amplitude des températures et pluies répètées) pour les vignerons de Loire. Alors qu'est ce qu'on a bu de bon (hors estivales bien sûr..)?

     

    IMG_0796.PNG

    Ce superbe Fronsac Chateau La Grave 2008 de Paul Barre. Les tannins se fondent doucement sur ce vin gorgé de fruit mais avec une grosse minéralité. Du velours !

     

    IMG_0807.JPG

    On a d'abord des arômes de fruits blancs (pêche surtout) avec ce Pinot Blanc 2010 de Pierre Frick mais la minéralité prend le dessus avec des notes de craie. J'adore ce coté "tendre" complèté par une très belle acidité.

     

    IMG_0832.PNG

    Bon est-il encore besoin de présenter cette cuvée numérotée de Jacquesson (assemblage de 2007, 2006 et 2005)?? Des arômes briochés au nez, une bouche puissante mais avec une fraîcheur qui permet au vin de garder une belle harmonie. Un sacré plaisir !

     

    IMG_0870.JPG

    Bon alors là c'est aussi bon que la photo est pourrie, c'est dire..... Cet anjou L'Aubinaie 2009 du domaine Les Grandes Vignes est d'une gourmandise sans nom. Un anjou charnu, sur les fruits murs, doté d'une belle fraîcheur. Un domaine à suivre...j'arrête pas de le dire !

     

    IMG_0876.PNG

    Le gros coup de coeur de cet été. Ce Beaumes de Venise Costanci de la Ferme Saint-Martin (syrah/grenache) est une pure merveille d'équilibre. Nez sur les fruits noirs avec des notes mentholées. Bouche gourmande sur les fruits noirs et les épices. C'est charnu, envoûtant...on a l'impression dêtre en pleine garrigue. Une réussite !

    IMG_0841.PNG

    Depuis que j'ai découvert, en 2007, David Poutays au salon Bouffons bio de Montreuil, je suis émerveillé à chaque fois que j'ouvre une bouteille de ce micro domaine du Bordelais. Ces vins, en rouge ou en blanc, respirent la vie. Ce Sémillon, De l'ombre à La Lumière, ne déroge pas à la règle, vif, acidulé, des arômes floraux, du miel et une buvabilté extraordinaire. La durée de vie d'une bouteille débouchée est extrêmement courte tellement ça se glougloute....

    IMG_0999[1].JPG

    Son pendant en rouge, Aime et Fais ce que tu veux (Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon). Une légère astringeance, des notes de pruneaux, une fin de bouche plus animale. Bon là aussi la vitesse est sifflée en moins de deux. Quel plaisir !

    IMG_0985.JPG

    Attention vin toxique ! Quand on plonge son nez dedans, on est foutu, on a qu'une envie c'est d'y revenir sans cesse. Des vieux gamay d'Auvergne, Les Liens 2002 du Domaine de Peyra,  vinifiés nature, une pure gourmandise, des notes d'épices, de sous-bois, une fin de bouche acidulée. Je me souviens encore de "certains spécialistes" qui m'affirmaient qu'un vin sans soufre ne pouvait pas tenir dans le temps; là millésime 2002 et pas une ride. Du bonheur en boutanche. Malheureusement, le domaine n'existe plus, d'ailleurs si certains ont des nouvelles de Stéphane Majeune, je suis preneur.

     

    IMG_0922.PNG

    Un samedi de mi-août dans le Val d'oise, me voilà parti, en plein cagnard en quête de rouge pour le repas du soir. La RP, en fin d'été, c'est une sorte de No Man's land. Personne dans les rues, tous les commerces fermés et moi qui erre, à la limite du Vexin, à la recherche de jolis flacons. Et là, au moment où j'allais me rabattre sur la grande surface du coin, à l'ombre de la Cathédrale de Pontoise, je tombe sur Les Caves du Rempart. L'acceuil est chaleureux, et je sais tout de suite que je vais trouver mon bonheur : Richaud, Tissot, Le Bouscas., etc,..., de bien belles boutanches.

     

    IMG_0921.JPG

     Mon choix s'est porté sur un vin D'Olga Raffault et un Richaud pour accompagner cette chaleur quasi "vauclusienne". On commence par le Cabernet Franc, Chinon Les Picasses 2005, avec un nez sur le calcaire et les fruits rouges. La bouche est charnue sur les fruits rouges et noirs. Malgré une puissance étonnante, le vin reste racé avec une fin de bouche marquée par la fraîcheur. Très beau ! Derrière ça ne rigole plus avec ce Cairanne 2009. 15° d'alcool et une matière assez impressionnante. Un nez de garrigue et d'épices, une sensation "perlante" en bouche mais cela s'estompe à l'aération. C'est dense, puissant, charnu. Une compotée de fruits rouges, noirs et d'épices. Ce n'est pas tout à fait prêt mais c'est terriblement prometteur.

  • Le Chevalier 2000

     

    IMG_0759.PNG

    Cette note aurait pu s'intituler "merde j'aime le Bordeaux". Et c'est vrai, combien de fois ai-je été déçu par des soi disantes grandes boutanches. Bon je ne vais pas faire mon anti-bordelais primaire, il est vrai que certains vins ont réussi à me bluffer (Pétrus, La Mission Haut-Brion et dernièrement le Cos d'Estournel) mais, dans l'ensemble, il y a eu plus de déceptions que de grands souvenirs. Mais ce  Chevalier 2000 du Château Falfas  va peut être me faire changer d'avis. Le nez est très classique marqué par des arômes vanillés et des petits fruits rouges. Le bois est encore présent en bouche mais, fondu, il accompagne parfaitement le vin. Des arômes de fruits rouges plus mûrs, c'est charnu. La fin de bouche est marquée par les épices avec une grande persistance. C'est classe et gourmand à la fois ! ah j'ai failli oublié, on est loin des prix délirants de certains châteaux. D'ailleurs vous pouvez vous procurer ce vin en millésime 2005 ICI pour 20€ !

  • De Beyrouth au Québec !

    IMG_0733.PNG

    Le vin comme vecteur de rapprochement. Oui, on connaît...un tendre liquoreux pour ne faire qu'un avec sa douce, un rouge friand pour refaire le monde avec ses potes, mais un vin pour se rapprocher (par la pensée bien sûr) d'un pote parti dans des contrées lointaines, c'est moins banal et pourtant. Quand, j'ai vu ces deux boutanches côte à côte, j'ai eu un flash; fallait absolument les ouvrir ensemble ! Même s'ils ont le côté "résiduel" en commun, on est dans deux mondes totalement différents. On commence par cette mistelle du Château Kefraya à base d'Ugni blanc, un "Nectar" étonnant, plein de fougue. Le nez est assez classique, vanillé avec des notes de miel puis de caramel mais la bouche est explosive, dense. On part sur le caramel, des notes de fruits secs, des touches oxydatives avec une fin de bouche sur l'eau de vie de prune. C'est riche, long et complexe. une jolie découverte. A côté le Minot des Glaces fait beaucoup plus classique. Bon déjà c'est quoi un cidre des glaces? C'est tout simplement un jus de pommes gelées qu'on laisse fermenter. Des arômes de pommes cuites, c'est onctueux tout en gardant une acidité qui relève l'ensemble. C'est bon, mais je trouve le Neige, goûté précédemment, plus complexe.

    Pour en savoir plus sur le Minot des Glaces